Monique NDONG

Ingénieur en Systèmes d’information Groupe BNP Paribas

Monique Ndong, ingénieur en Systèmes d’information

Je suis ingénieur en Systèmes d’information. J’occupe actuellement le poste de responsable de l’IT Architecture Academy chez IT Groupe BNP PARIBAS.

Comment avez-vous découvert le Mind Mapping ?

J’ai découvert le Mind Mapping en 2016, par hasard, à l’occasion d’une session de partage de connaissances entre collègues.

J’ai tout de suite apprécié la représentation spatiale des informations et la vision panoramique et les usages possibles, tant sur le plan personnel que professionnel.

Utiliser des cartes heuristiques pour faciliter la mémorisation et la compréhension me paraissait simple et naturel :  les associations libres entre les idées, les mots, les couleurs, les images, les formes.

Votre première application est inattendue ?

J’ai essayé tout de suite avec ma fille qui devait passer un entretien d’admission dans une école de communication. Sa carte a été d’une grande aide pour parler de ses motivations et surtout elle a gardé en mémoire les informations importantes qu’elle souhaitait communiquer lors de l’entretien.

Dans votre contexte professionnel, vous avez commencé à la main ?

Oui, j’ai suivi une formation et commencer à réaliser des cartes à la main pour prendre des notes lors de réunions.

Lors d’un brainstorming, pour aider dans la phase de clôture, j’ai proposé de prendre à la volée les idées sélectionnées par chacun des différents groupes. J’ai dessiné sur un paperboard une carte. A l’issue de la réunion les participants étaient fiers du résultat qu’ils trouvaient beau !

Par la suite cette carte a servi de support de discussion et permis de continuer les échanges sur la base de cette vision commune.

Comment êtes-vous passé à une pratique logiciel et pourquoi ?

J’ai découvert les outils Mindjet et Xmind grâce à un collègue qui gérait l’organisation de son site d’équipe avec du Mind Mapping.

Personnellement, l’intérêt d’un outil de Mind Mapping est qu’il est polymorphe et multifonction. C’est comme un mini système d’informations qui est adapté à ma manière de penser, de réfléchir et d’associer les idées. Je peux collecter, stocker, traiter et diffuser partager de l’information.

Je l’utilise comme support de préparation à une action de communication (présentation, réunion, atelier de travail, évènement)

Vos usages sont très variés !

  • À titre personnel je réalise régulièrement des cartes manuelles lorsque que j’écoute ou regarde un TEDx, un documentaire. Ensuite, je peux retravailler ma carte en y mettant de la couleur et des nouvelles annotations. C’est un excellent outil pour apprendre et mémoriser.
  • À titre professionnel, dès que je travaille en collaboration avec d’autres collègues. J’utilise le Mind Mapping dans le but de les sensibiliser à cette méthode de travail. À mon sens, c’est un formidable outil de collaboration et de support visuel à la coopération et co-construction. Il facilite la compréhension, la communication, le partage et l’échange. Il a tout à fait sa place dans la panoplie des outils et méthodes utilisés dans le cadre une transformation AGILE.

Vous pouvez nous donner 2 ou 3 exemples particuliers ?

  • Dans le cas de l’organisation d’un évènement par exemple elle me sert de suivi et de check liste.
  • Dans le cas d’un atelier de réflexion sur un sujet la carte me sert de support à la méthode CQQCOQP. Chaque branche correspond à une question sur le sujet, ou encore pour comprendre le business modèle d’une entité, d’une organisation.
  • Un jour, pour répondre à la problématique d’un manager d’avoir une vision à la fois globale et détaillée de l’ensemble des projets de son programme (budget, équipes, statut d’avancement et autres indicateurs de pilotage), j’ai importé son fichier Excel sous Mind Manager car la carte répondait à ces deux exigences et je pouvais aussi exporter le document sous la forme d’une page web navigable facilement partageable et présentable lors d’une réunion. Ce format dynamique de représentation des données a suscité beaucoup d’intérêts. Cela étant dit, pas assez pour transformer le POC (Prouf of Concept) en projet compte tenu des priorités du programme.

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